Le décrochage scolaire n’est pas une fatalitéChaque année, plus de 150 000 jeunes sortent prématurément du système scolaire, sans qualification, ni diplôme. L’école leur renvoie une image écornée d’eux-mêmes qui leur est insupportable, entraînant un rejet total. Quels sont les signes à repérer ? La course à la réussite amène parfois à une rupture totale avec l’école si l’enfant est déjà anxieux de nature. Il ira en cours la boule au ventre, puis ne se sentira plus à la hauteur et ne voudra plus finalement y aller afin de ne plus être noté et comparé aux autres. L’école deviendra synonyme de souffrance. On rentre alors dans le domaine de la pathologie : l’enfant développe une phobie scolaire pour se mettre à l’abri et forcer ses parents, malgré leur détermination, à lâcher prise.» D’autres comportements sont susceptibles d’alerter. En premier lieu, la récurrence de plaintes somatiques. Surtout si les maux de tête ou de ventre s’évaporent le week-end et pendant les vacances scolaires. Ensuite, l’opposition et l’agressivité, mais aussi l’angoisse de la note et de l’échec. « La consommation de cannabis et l’addiction informatique, notamment aux jeux vidéo, peuvent aggraver le décrochage scolaire,. |
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